D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé inventer des histoires et faire parler les objets qui m’entourent pour qu’ils me racontent leurs secrets. Était-ce dû à ma grande curiosité ou un moyen pour combler l’ennui ? Mystère…

Lorsque je ne savais pas encore écrire, j’enregistrais tous mes récits grâce à un magnifique enregistreur cassette rouge et jaune. J’en garde encore un souvenir très net même si j’ai perdu l’objet et toutes les cassettes qui allaient avec.

Aujourd’hui, je prends des notes sur tout ce qui me passe entre  les mains : cahiers, claviers, bouts de papier… J’évite toutefois le washi que je préfère consacrer à des créations en origami.

Entre l’enregistrement de mes histoires d’enfant et la publication de ma première nouvelle, il s’est passé beaucoup d’années. Pourquoi ? Eh bien, comme beaucoup d’adolescentes, j’entendais à longueur de journée qu’écrire n’était pas un vrai travail et qu’il fallait suivre de longues études scientifiques (surtout pas littéraire !) pour décrocher un bon métier. Je me suis donc dirigée dans cette voie. Un Master de génétique et gestion de la biodiversité en poche, je suis devenue médiatrice scientifique. Un poste qui me permet de mêler deux passions : l’écriture et les sciences.

Ce n’est qu’en 2016 que je me lance dans un premier concours de nouvelles. Ce fut un échec ! Qui a dit que l’écriture c’était facile et que ce n’était pas un « vrai » métier ? L’année d’après, ma première nouvelle est publiée. Depuis, d’autres ont suivi le même chemin.